mercredi 31 mars 2010

Marathon des Sables ... cette fois ça y est !

Et oui, ça y est, ce jeudi soir, nous (le fameux team Merzou Gars !) serons à Paris pour pouvoir rejoindre Orly de bonne heure … car le RV est fixé à 5h00 du mat' vendredi ! (Il est 5 heures, Paris s’éveille … ou bien 5 heures du mat' j'ai des frissons, je claque des dents et je monte le son … c’est selon votre culture musicale)

Départ pour Ouarzazate vers 7h …

L’atterrissage prévu en fin de matinée, il faudra encore supporter près de 6 heures de bus (au confort, hum, rudimentaire …) pour rejoindre le premier bivouac en soirée.

Après la première nuit saharienne, le samedi sera consacré aux différents contrôles : contenu des sacs, certificats et tests médicaux, remise du matériel de détresse, … puis finalisation du sac et bye bye la valise !

Car pour ceux qui n’auraient pas encore compris la réalité de cette épreuve, il est essentiel de rappeler que l’on doit tout emporter pour la durée de la course. (comprendre : porter ) A chaque arrivée au bivouac, pas la moindre nourriture ne nous est donnée, pas le moindre objet de confort ne nous est accessible, … seule l’eau est parcimonieusement distribuée.

Ce qui fait donc que notre sac bien lourd constitue un fameux handicap pour courir … déjà que le parcours est interminable, pentu et sablonné, … sans même parler de la chaleur ambiante.

La photo ci-dessus vous présente tout ce que je porterai pendant les étapes :

4.5 kg de nourriture (aliments lyophilisés et poudre pour enrichir les boissons) constituent près de la moitié du poids total. Prévoyez une casserole et un réchaud super rudimentaires (avec des « pastilles » combustibles), un sac de couchage permettant de dormir en dessous zéro degré (et oui, brrr !), un mini matelas gonflable (410g !) pour ne pas imprimer sur la peau de votre dos les cailloux pointus omniprésents. Ne pas oublier 2 pièces (un haut et un bas) de vêtements chauds pour le soir. Rajouter une mini paire de sandales pour reposer les pieds aux bivouacs, une lampe frontale, du matériel de secours (dont une fusée de détresse de près de 300g !), des guêtres de réchange (essentiel pour lutter conter les infiltrations de sable !) … et puis le luxe : une brosse à dents (cassée en deux pour l’alléger ;-)) et un mini tube de dentifrice, 4 lingettes « fraicheur » … une paire de chaussettes et … un ( !) slip de rechange (si, si)…

Le tout pour un coquet total d’environ 10.2 kg ...

Heureusement, après chaque repas, ce poids diminue ! Mais nos forces aussi et je ne suis pas certain que cela compensera.

Voilà, départ de la course dimanche 4 avril vers 9h je pense. Via le site officiel du MDS ( http://www.darbaroud.com/ ) vous pourrez suivre notre course en direct et en temps réel (je porterai en effet un Race Tracker – il suffit de trouver le lien sur le site du MDS, d’encoder mon n° de dossard – 371 – et vous saurez exactement nous en bavons …)

N’hésitez pas non plus à envoyer des messages via ce même site officiel du MDS, ce ne sont pas de vrais Emails, mais les messages sont imprimés et remis aux participants le soir. Et recevoir des encouragements quand vous êtes au milieu de nulle part, que vous en avez chié toute la journée, que vous vous demandez ce que vous foutez là, que vous rêveriez d’un bon repas et d’une bonne douche … et bien, ça fait VRAIMENT très plaisir.

Et si la technique ne nous lâche pas, ce même blog devrait être alimenté quasi tous les jours des dernières nouvelles et de l’évolution de l’aventure ! (merci d'avance à Bruno et Greg!)

Et c’est bien le paradoxe de cette épreuve : nous somme privés de tous, à mille lieues de la civilisation … mais nous pourrons quand même envoyer de nos nouvelles via satellite !

… avec tout ça, j’en oublierais de parler de la santé de l’organisme ! C’est sans doute parce que tout va bien et que j’ai hâte d’en découdre avec ces maudites dunes !

Et puisque même nos fameuses chaussures sont arrivées, plus rien ne pourra nous résister !

Dimanche 4 avril : 1ère étape
Lundi 5 : 2ème étape
Mardi 6 : 3ème étape
Mercredi 7 et jeudi 8 : 4ème étape … la loooongue !
Vendredi 9 : 5ème étape, le Marathon (42km)
Samedi 10 : 6ème étape, la der ! (et la plus courte … normalement)
Lundi 12 : le retour ... enfin, on espère
!

A suivre,
Polo

mercredi 24 mars 2010

Marathon des Sables J-9 !



Me voici donc au cœur du premier véritable « test » de ce défi, à savoir la capacité de l’organisme à « encaisser » l’épreuve précédente pour directement enchaîner sur la préparation de la suivante. Je vais donc enfin savoir …

Comme prévu, la machine est revenue de Barcelone un peu cassée, en tous cas du côté des jambes (les vastes internes des quadriceps durs comme du béton). Après l’intensité d’un Marathon, cela me paraissait de toute façon inévitable.

Par contre, moins de 26 heures après l’arrivée de la course, j’étais déjà en salle pour pédaler et dans la piscine pour nager, soit de quoi remettre tout de suite la mécanique en action. Le mardi midi, je parcourais déjà 7.5 km en course à pied (avec 1 ½ jour d’avance sur le programme !)… il faut reconnaître que les 2 séances de kiné programmées la semaine suivant la course furent particulièrement utiles et efficaces (C’est une certitude maintenant, elles le seront encore à maintes reprises au cours des prochains mois ! D’ores et déjà merci à ces mains expertes qui se reconnaîtront !)

Et dès le dimanche 14 mars (soit 1 semaine pilepoil après le Marathon), j’étais en « configuration MDS » avec James et Paul (dit « Papy »), mes collègues du team « les Merzou Gars » (ce nom d’équipe est le fruit d’un jeu de mot totalement stupide dont je vous parlerai peut-être une autre fois. Ou pas …) Au programme une préparation spécifique « désert », muni du sac (sur le dos et avec la poche ventrale) chargé à 10 bons kilos, soit le poids prévu pour nos premières étapes du Sahara … résultat du test très probant: 20 bornes parcourues à un rythme très encourageant et sans le moindre problème.

Il faut préciser que l’adaptation à la course « chargée » est essentielle, car vous vous doutez bien que la technique de course et les appuis sont très différents lors d’un Marathon à 4’30 du km si on les compare avec un effort plus économique et de (très) longue durée, chargé comme un mulet et sous des chaleurs sahariennes … et ce sans même parler des dunes géantes et des djebels qu’il faudra franchir !

Bref, très positive et très encourageante première semaine de récup / adaptation.

Trop positive peut-être ? En effet ! Hem. Premier petit bémol… et première carte jaune, reçue méritoirement en tout début de match : c’était le jeudi 11, soit 4 jours à peine après le retour Barcelone. Les sensations de récup sont excellentes, et l’envie de me shooter au Body Attack me gagne… Pour ceux qui ne connaissent pas le Body Attack, imaginez un cours de fitness collectif, très rythmé, bourré d’exercices explosifs, de bondissements, de fentes sautées, le tout saupoudré d’une ambiance de « challenge » omniprésente… bref, l’activité qui devient vite une drogue, et dont on finit par ne plus pouvoir se passer.

J’ose vous avouer que ces 2 dernières années, je me suis offert une moyenne de deux bons fix de Body Attack par semaine ! (je vous précise cela pour que vous puissiez évaluer mon niveau de dépendance.)

Mais là, 4 jours à peine après le Marathon, c’était un peu tôt, sans doute, et une belle petite pointe au beau milieu de la cuisse fut l’inévitable récompense de cette envie stupide … Heureusement, cette contracture fut traitée rapidement, les mains magiques de Marlène (ma kiné !) et surtout son horrible crochet, m’ont douloureusement convaincu de l’ampleur de ma connerie ! … leçon à retenir de l’évènement : la réussite de ce défi des XII passera par un peu plus de sagesse … Et de ce côté côté-là, ce n’est pas encore gagné…

Mais depuis lors, plus de problème. Je me cantonne très sagement à une seule séance d’entraînement par jour (ce qui me fait quasi des vacances, en comparaison avec les mois précédents et les séances multiples de cette époque !) et comme prévu initialement, le travail en course à pied a été remplacé pour près de moitié par du vélo (et oui il est déjà temps de s’y mettre, et en plus ça économise mes articulations !)

Les tests sportifs et médicaux obligatoires (demandés par l’organisation du MDS) ont été très bons … tous les paramètres sont en amélioration par rapport à l’édition 2007 ! surtout la récup ... ça va servir ;-) J’ai aussi appris que je partirai dans le désert avec 3.5 kg de moins qu’il y a 3 ans (82.5 au lieu de 86) … mais je pense maintenant que ce poids restera stable jusqu’en octobre...

Bref, le vieux est bon pour le service !

Les problèmes actuels sont plutôt d’ordre pratique. Le MDS, c’est aussi un gros boulot de préparation (la composition du sac, avec le strict nécessaire, mais aussi tout ce qui est obligatoire … le choix de la nourriture, sa mise « sous vide », le choix des vêtements, etc … et le tout le plus léger possible !) Et pour le moment, l’inquiétude se situe au niveau des pieds : en effet, les chaussures spécialement prévues ne sont toujours pas arrivées ! (des trails Salomon XA PRO 3D Ultra M+ … avec 2 pointures de plus que ma pointure habituelle) … sans oublier qu’il faudra encore y faire coudre le système de fixations des guêtres anti-sable … le moins que l'on puisse dire, c'est que la tension monte.

Mais bon, il suffit de rester zen, et tout finira par se passer très bien … Sinon, bah, un MDS pieds nus, ça au moins cela constituerait un vrai défi ! ;-))

A bientôt
Polo I/XII

lundi 8 mars 2010

Et de un ...



Il était plus que temps de s’y mettre vraiment. Car à force d’en parler, de l’écrire, de commenter, … j’aurais pu finir par oublier l’essentiel !


Le Marathon de Barcelone, c’ést donc là que tout a enfin commencé.


Organisation générale. Arrivée sur place programmée le vendredi pour la course du dimanche, ni trop tôt, ni trop tard, camp de base installé à l’hôtel Vincci Arena situé à moins de 400 mètres de la ligne de départ (Très bien choisi, Fab !), la préparation logistique de cette première épreuve était parfaite. (keep goin'!)


Barcelone. Premier exercice périlleux pour le vendredi après-midi et la journée du samedi : convaincre mon organisme d’économiser son énergie dans une ville aussi extraordinaire… Et donc pas trop de promenade, éviter les déplacements en marchant ou l’excès de visites touristiques. Ces efforts inutiles, mais si agréables, se sont donc limités très sagement à deux petites incursions express sur les Ramblas, et à une incontournable Nième visite à la Sagrada Familia (J’en suis fan … si ça continue, ils finiront même par la terminer !)


Final Count-down. Dernier réglage de la foulée : un petit footing de 25 minutes effectué samedi midi au parc Miro (Et oui, là-bas, tout est culture !) Quelques kilomètres courus très souplement, de quoi calmer notre impatience et nous rassurer Fab (mon partenaire sportif du week-end) et moi, sur la guérison de nos « bobos » respectifs. Feu vert, tout à l’air de tenir … Une petite soirée calme au resto de l’hôtel, un repas de pâtes assez classique … mais néanmoins arrosé de quelques verres de vino tinto pour faciliter le sommeil. (enfin, faut bien trouver une excuse !)


Dimanche. L’heure de départ de la course est programmée à 8h30. C’est bien tôt pour un lève-tard comme moi. Les données du problème : il faut d’une part manger suffisamment tôt pour avoir digéré et d’autre part faire en sorte que l’organisme soit pleinement réveillé au moment du départ. Une seule solution : programmer le réveil à 5 :30 … Beeeuh, autant avouer que cette sonnerie de clairon ne fut pas le moment le plus agréable du week-end ! Je me force donc à ingurgiter mon Spordej au goût praliné … c’est bien que je suis convaincu de l’importance de ce repas pour « tenir » les 42 bornes …


8h. Déjà l’heure du déplacement vers la ligne de départ (toute proche), brrr, il ne fait pas très chaud … le choix de la tenue de course a d’ailleurs été un long sujet de réflexion ces derniers jours. J’ai finalement décidé de courir avec le T-shirt BV Booster, le short collant court Raidlight et les BV boosters sur les mollets. Cela s’avèrera le bon choix. Concernant les chaussures, la prudence m’a conseillé d’éviter les modèles très légers type « Marathon » et de garder mes bonnes vieilles (et lourdes !) Asics Nimbus. Avec plus de 42 000 impacts sur le bitume prévus pour les prochaines heures, la santé de ma colonne et de mes articulations sont à ce prix. (Et tant pis pour la performance) Je pense que les prochaines échéances me donneront raison.


Départ. Malgré notre position de départ à quelques dizaines de mètres à peine de la banderole au moment du coup de canon, c’est 2 minutes pleines qu’il nous faudra, à Fab et à moi, pour enfin la franchir ! Enervement inévitable mais inutile, car heureusement, ces 120 secondes nous serons entièrement remboursées à l'arrivée grâce au système de chip. Par contre, les premiers kilomètres sont très pénibles et lents car de toute évidence, le box de départ « 3h à 3h30 » a été pris d’assaut par des coureurs bien loin de ce niveau là … Il nous faudra bien 4 à 5 km pour trouver progressivement le rythme et ne plus devoir slalomer en permanence entre tous ces écueils joggant


Fabrizio. J’espérais franchement parcourir une grosse partie du trajet avec lui, notre niveau est assez comparable et je pense même qu’il m’était un peu supérieur en « vitesse » il y a quelques semaines. Un problème de hanches est malheureusement passé par là, et c’est guéri mais sans doute « hors rythme » qu’il s’est présenté au départ ce matin. Après 3 ou 4 km, il m’annonce que sa fréquence cardiaque est trop élevée … On essaye de calmer son cœur, (je ne savais pas que je lui faisais autant d’effet ;-)…) mais cela ne s’avère pas possible dans cette phase d’ « ascension » du parcours. Rien n’y fait, et après 6 ou 7 km, nous décidons de suivre chacun notre propre rythme et notre propre aventure … il nous restera donc 35 bornes à galoper tout seul, c’est plus long que prévu… enfin, seul, c’est une façon de parler, bien sûr !


Tout va bien. Je trouve enfin mon rythme de croisière et les sensations sont excellentes. Si les premiers km se « traînaient » aux alentours des 5 minutes, c’est entre 4’25 et 4’40 que je navigue enfin. Seul bémol (pas sans importance pour la fin de la course), le système GPS (forerunner 405) est un peu trop optimiste par rapport à la distance réelle parcourue … (si bien qu’il mesurera 42km78 au lieu des 42km195 réels !)


Le parcours. Quel festin que celui offert à nos yeux tout au long de la course ! Les boulevards majestueux se succèdent, entrecoupés de ruelles pittoresques, de vues imprenables sur de superbes œuvres architecturales (des maisons Gaudi, puis « encore » la Sagrada Familia), pour ensuite nous faire visiter le front de mer et les plages, avant de nous ramener vers la vieille ville, descendre les Ramblas, … avec en final le retour vers la place d’Espagne et Montjuic, … Un parcours malheureusement pas suffisamment plat pour espérer un grand chrono, mais tellement beau !


36ème km. Si depuis 4 ou 5 bornes, j’ai légèrement ralenti en perdant 3 à 8 sec par kilomètre, tout le plaisir des heures précédentes se mue peu à peu en souffrance. Mes quadriceps sont « en béton » depuis le 25ème environ, mais cela ne m’a pas trop gêné jusqu’ici. Là, je commence à me poser tout un tas de questions … et tout le monde vous dira que ce n’est vraiment pas le moment de douter! J’ai malheureusement bien le temps de calculer qu’il ne faut pas traîner si je veux battre mon meilleur temps (3:22) ou même encore espérer descendre sous les 3 :20 (ce qui semblait très vraisemblable pendant 30 bornes) Stop ! Je décide d’appuyer sur le bouton « off » qui commande mon cerveau. C’est décidé, je cours jusqu’au bout sans penser à la douleur, ... j’y penserai après quand j’en aurai le temps …


Les derniers kilomètres. Malgré la période difficile, je parviens heureusement à stabiliser ma vitesse en ne perdant encore que quelques secondes par kilomètre … j’évite ainsi le « black out » que trop de Marathoniens connaissent en fin de parcours. Malheureusement la (superbe !) fin de parcours est une succession de petites ruelles qui tournent, qui montent, qui descendent … pas l’idéal, vues les circonstances.


42km195 … enfin ! Zut, non, c’est mon GPS qui en est là, et moi, il me reste un bon 600m à galoper. Comptons encore près de 3 minutes au rythme ou je cours maintenant. Voilà la place d’Espagne, la ligne d’arrivée se situe dans la montée vers Montjuic … Mes jambes se sentent obligées d’effectuer un dernier « baroud d’honneur », comprenez un petit sprint de quoi grappiller quelques minables petites secondes (stupide mais inévitable avec un cerveau en position "off") … sprint pas suffisant pour passer sous les 3 :21 (3 :21 :10), mais par contre amplement suffisant pour me retourner l’estomac et me faire vomir 5 mètres après la banderole ! … Ca c’est malin ;-) Bon, 10 secondes après je me sens déjà en pleine forme, je rebranche mon cerveau (surtout, ne pas oublier de rebrancher après l’effort !)… je savoure (pas oublier non plus !) et je commence à attendre Fab. Le pauvre, des débuts de crampes lui ont un peu pourri la fin de parcours.


Et de 1 ! Voilà, première tâche sagement accomplie. Le chrono correspond même à ce que j’espérais (si, si, voir description des épreuves « en détail » sur le site), ce dont je doutais un peu ces dernières semaines. Mais surtout, pour ce « petit échauffement » avant les grandes échéances, la machine a superbement encaissé l’effort : pieds, chevilles, genoux, dos, … tout est resté en excellent état ! Et la sensation de fatigue est même très relative … Pourvou que ça doure …


Maintenant. Les choses vraiment sérieuses sont en vue. Récup et entraînement, c’est là que tout va se jouer … et déjà le 2 avril (dans 24 jours seulement …) ce sera le début de la traversée du désert … Euuh, espérons que ce le soit uniquement au sens propre !





Détails pour puristes et techniciens (;-) parcours par GPS, données km par km, FC, vitesse, temps par km, ... (chipotez dans le menu Garmin, c' est pas mal)





A bientôt,
Polo I / XII

mercredi 3 mars 2010

Barcelone J-4 ...


Me voilà donc à moins de 4 jours de la première échéance …

C’est étonnant comme on peut « culpabiliser » lorsque le volume d’entraînement est en chute libre. Je suis sûr que ceux d’entre vous qui sont passé par cette période de « tapering » (la phase d’entraînement relatif et de surcompensation avant la réalisation d’un objectif sportif) sont passés par les mêmes sentiments. Et pourtant, c’est bien la seule solution pour espérer un minimum de fraîcheur à Barcelone ce dimanche. On diminue les efforts physiques et l’intensité des entraînements pour faire du « jus », mais pour le coup, j’ai vraiment l’impression de « ne plus rien foutre » ! La ration de sport quotidien a été réduite à sa portion congrue et les fatigues non indispensables et autres sorties inavouables sont aussi à rajouter à la liste des victimes collatérales… hmmm, pas toujours drôle.

Bon, mais l’énergie monte, et ça c’est plutôt une bonne nouvelle ! … avec malgré tout quelques effets secondaires parfois désagréables, comme par exemple la très grande difficulté à s’endormir. (je ne suis plus assez fatigué !) Il faut dire que lors de ma période avec 2 ou 3 sessions d’entraînement par jour d’il y a 2 mois, c’était un problème qui ne se posait pas ! Il reste donc encore 4 nuits difficiles à gérer …

J’ai été heureusement surpris par l’engouement de la mise en ligne du site internet : un gros volume de « visites » dès le 1er jour, de très nombreux mails d’encouragement, pas mal de réactions via Facebook … je peux juste regretter le manque de « réactions- commentaires » en live sur ce blog … mais il faut avouer que l’actualité ne permet pas encore vraiment de réagir ! On verra bien comment cela évolue.

En tous cas, premier effet marquant de cette phase de « communication », grâce à l’intervention de Marc (un ami d’enfance que je connais depuis … hem … plus de 40ans !) et qui m’a conseillé de déplacer dans mon programme une des épreuves prévues. Il est donc plus que probable que l’ascension du Mont-Blanc se fasse mi-juin. Et autre excellente nouvelle, mes partenaires du désert et de l’UTMB (Paul & James) sont très « chauds » pour se joindre à cette « expé » … Beaucoup de plaisir à partager en perspective ! (encore merci Marc !)

Mais avant cela, focus sur ce week-end ! Il est temps de voir et revoir la liste des « trucs à emporter » et autres « trucs à faire » … l’avion pour Barcelone décolle déjà vendredi matin !

A très bientôt,
Polo