dimanche 19 septembre 2010

Au sommet !



L’aventure touche doucement à sa fin. Et ce n’est pas mon pauvre organisme qui va s’en plaindre ! Ce 11ème travail fut en effet bien plus pénible que prévu, et la fatigue accumulée ces derniers mois, et surtout ces dernières semaines, ne fut certainement pas étrangère aux difficultés éprouvées.


Nième voyage vers les Alpes cette année, ça aussi ça fatigue. A force, les caissières des restoroutes me ferait presque la bise quand je passe les voir … heureusement que cette fois-ci, ce devrait être la der’ de l’année !

Pour cette nouvelle tentative d’ascension au sommet, nous sommes à 4 sur le pont : les infatigables Merzou Gars (Papy et le Zoulou) m’accompagnent pour la 4ème fois cette année (Papy a participé à la Bouillonnante, les 2 ont couru le MDS et l’UTMB-CCC-TDS…) Et en Guest cette fois-ci , ce sera Juju, Ostéo au quotidien (au service de mes pauvres vertèbres !), mais surtout grand amoureux de la montagne et dont un des rêves est d’atteindre le sommet du Mont-Blanc … Et comme il faut réaliser ses rêves…


Voyage les yeux fermés le dimanche soir (Luxembourg, Metz, Nancy, Dijon, Bourg, Chamonix) et arrivée dans la nuit, suivi de quelques heures de sommeil seulement. Le matériel indispensable est loué dès l’ouverture des magasins le lundi matin pour nous permettre de rejoindre au plus vite notre guide à la « benne » de l’aiguille du midi.


Max. Originaire de Sallanches, la petite cinquantaine bien marquée, le visage buriné par une bonne trentaine d’années à user sa carcasse sur les pentes de la région. Le vrai guide comme dans les films, on s’attend à tout moment à un conseil sur le planté du bâton, et à ce qu’il nous propose à boire un vin chaud sur les pistes. Une caricature. Rajoutez-y le mot qu’il va prononcer 9000 fois dans les prochaines 72h : « impeccable ! », (Ou parfois « Impec », pour varier les plaisirs !), et ce parfois 3 fois dans la même phrase. Cela deviendra notre leitmotiv !


Le téléphérique au départ de Cham’ nous hisse donc à l’aiguille du midi, à 3842m. Première journée de (re)prise de contact avec le matos de haute montagne. Baudrier, corde, et surtout cramponnage. Nous effectuons donc nos premiers pas sous les yeux de touristes japonais très enthousiastes, ravis à l’idée de rencontrer « de vrais alpinistes ». (En tous cas, ils en sont convaincus !) Mitraillage photo en règle (Juju avec Madame Honda, Papy avec Monsieur Yoshido, etc… ) excitation extrême des nippons à la vue d’un véritable piolet …! Hoooo ! Décidément, c’est le jour des clichés et des caricatures.


Et pourtant ces premiers mètres pour quitter le refuge de l’Aiguille du midi et nous engager sur la neige sont particulièrement délicats : il nous faut évoluer sur une minuscule arrête de glace et de neige, la paroi gauche étant particulièrement verticale et … quasiment sans fin. Bon, je ne regarde plus à gauche et je fixe mes yeux sur les pas de mon prédécesseur. Quelques minutes de bonne trouille, partagée par tous. (On en a surtout parlé après, d’ailleurs ;-))


Après ce début périlleux, cela se simplifie et on se met en route pour une bonne répétition générale en traversant la vallée blanche pour rejoindre l’Italie. Le temps est magnifique ! Retour par une télécabine assez lente avant la récompense ultime sous la forme d’un sandwich très attendu dégusté sur la terrasse du refuge de l’aiguille du midi, à l’abri du vent et le nez vers les sommets … sans oublier le supplément de mayonnaise trimballé toute la journée. Merci Juju !


Retour à Chamonix ce lundi soir, pour une dernière nuit à l’hôtel avant le vrai départ de la grande aventure !


Mardi 7:00. Départ de l’hôtel pour rejoindre St Gervais. Trop tôt pour avoir droit au petit déj’ … On a juste droit à un café avalé en vitesse … et une petite tranche de cake ! (merci Bernadette !) faudra tenir avec ça jusqu’à 3100m d’altitude.
Gare du tramway de St Gervais. 7:45. Rendez-vous avec nos 2 guides. Et oui, le règlement c’est le règlement : une cordée est composée au maximum d’un guide et deux accompagnateurs (oui, vous pouvez dire touristes) Comme nous sommes 4, ce sera 2 cordées … et donc 2 guides. En plus de l’impeccable Max, il y aura donc Stéphane. Son antithèse. 30 ans, pas un gars du coin, originaire des banlieues, sympa et compétent mais pas particulièrement enthousiaste … Pas grave, on fera avec.


Une heure de tramway à crémaillère est nécessaire pour nous hisser jusqu’à 2000m d’altitude. Pas plus haut. D’habitude ce petit tortillard transporte les candidats alpinistes jusqu’au « nid d’Aigle » à 2372m, mais divers travaux (pare avalanche, poche d’eau sous un glacier) l’obligent à nous débarquer plus bas que prévu. Faudra compenser avec les guiboles.


Et c’est le début de l’ascension. Les premiers 600 mètres de dénivelé ressemblent un peu aux chemins empruntés par les « trails » du mont Blanc comme il y a 2 semaines. Du connu, donc. Au menu une bonne petite pente, mais avec un sol stable et une évolution « libre » (comprenez par là, « non encordés ») Nous avons même le plaisir de croiser un groupe de bouquetins, apparemment pas du tout impressionnés de notre présence sur place. (En tous cas beaucoup moins que les Japonais de la veille …)


Vers 2500 ou 2600m, cela se complique. Les pierriers et la pente un peu plus abrupte nous imposent le port du casque et à l’encordement. Papy et le Zoulou lient leur destin à Max, Juju et moi seront drivés par Stéphane. L’évolution est un peu plus lente, certains passages sont un rien plus techniques. Mais nous sommes très bien conseillés et tout se passe finalement très facilement.


Les premières neiges sont atteintes vers 3000m d’altitude, juste avant d’arriver au refuge de Tête Rousse. (3167m) Il est un peu plus de midi, et un repas complet y est prévu. Avec le très maigre petit déj’ de ce matin, c’est une vraiment excellente nouvelle ! En une bonne heure, le repas est avalé, les batteries sont rechargées et nous sommes prêts à affronter la véritable difficulté du jour.


Du refuge de Tête Rousse, il suffit de lever le nez pour voir le refuge du Goûter, situé lui à 3800m d’altitude. Mais attention, pour le voir il faut vraiment lever le nez très haut ! Un bon 600 m d’à pic ou presque, très très impressionnant. Bien sûr, ce n’est pas encore de l’escalade « en rocher », mais c’est tout de même de la vraie grimpette « avec les mains et les pieds », en tous cas beaucoup plus technique que tout ce que l’on a fait jusque là … mais il faut ajouter que c’est aussi très agréable.


2 bonnes heures et demie sont nécessaires pour atteindre notre objectif du jour. Vers 16 :00 nous arrivons en effet au refuge du Goûter, ultime étape avant le coup de reins final pour atteindre le sommet. Mais ça, ce sera pour demain !


Découverte de notre couchette dans le refuge. (La 99 pour moi, j’aime bien ces 2 chiffres !) Petit essai de sieste, perturbée par des sensations assez désagréables : d’abord le froid, puis le cœur qui bat la chamade, le souffle qui s’emballe … On a beau le savoir avant le départ, à 3800m le corps réagit de bien curieuse manière … (et c’est loin d’être fini)


A 18h00, c’est le repas du soir au refuge. Par rapport à ce qu’on m’avait dit, je m’attendais à bien pire: De la soupe en abondance et un très honnête couscous, vraiment pas de quoi se plaindre. J’essaye de boire beaucoup d’eau pour garantir l’hydratation (au risque de devoir me lever la « nuit » pour évacuer l’excédent … dans le froid.) mais on arrose aussi sagement l’évènement avec 2 bouteilles de rouge (euuh … bien rouge, le rouge !…) Ca c’est sensé faciliter le sommeil ;-). A voir.


Le coucher de soleil est magnifique. Difficile de décrire cette atmosphère quasi surréaliste, ce halo qui floute légèrement les montagnes en les colorant de rose ou d’orange, ce ton particulier que prend alors la neige des sommets … mais nous avons peu de temps à consacrer à ces merveilles, il est bientôt 8h du soir et le réveil est prévu vers 2:30 …


Quelle horrible nuit. Je m’habille d’abord chaudement pour répondre au froid ambiant, mais les 40 organismes humains réunis dans cette pièce exigüe vont faire très rapidement monter le mercure. De froid, j’ai ensuite chaud puis très chaud … et enfin trop chaud ! Résultat, pas moyen de fermer l’œil ne serait-ce qu’un instant pendant les 3 premières heures … je me tourne et me retourne dans tous les sens (pas facile avec la taille de le place qui nous est attribuée), j’essaye de me détendre, de jouer sur la respiration, rien n’y fait … vers 11h ou minuit, je parviens enfin à sombrer de temps en temps dans un sommeil très léger, mais sous la forme de 2 ou 3 blocs d’une dizaine de minutes, pas plus. Vraiment pas terrible. James m’a affirmé ensuite ne pas avoir dormi la moindre minute … Pas idéal comme préparation finale.


Vers minuit et demie, une grande partie du dortoir se lève comme un seul homme et se prépare déjà à partir. Bruit, lumières, chuchotements,… ce n’est pas ça qui va nous aider à nous reposer.


Il est 2:15. Deuxième grosse animation dans le dortoir. Cette fois-ci, nous suivons le mouvement, il n’y a pas vraiment de raison d’attendre un quart de plus dans ces conditions … Les derniers préparatifs sont un peu compliqués car ils nécessitent des prises de décision pas simples : combien de couches prévoir pour monter, lesquelles mettre au départ, que prendre en réserve , …


2 :45. Le petit déjeuner est difficilement avalé. Une petite tartine un peu dure et une tranche de pain d’épices … accompagnées d’un grand chocolat chaud que j’ai préféré au thé et au café. Un bon choix ?


Il est 3h15 lorsque nous quittons le refuge, cramponnés et encordés. Avec la lampe frontale vissée sur le front, notre champ de vision est assez limité : Je vois … Stéphane, auquel je suis physiquement lié, juste là 3 mètres devant moi, et j’aperçois aussi … le sol blanc éclairé par un cercle de lumière de 4 à 5 mètres de diamètre. C’est tout. Je « devine » Juju qui me suit, pour le reste, c’est la nuit la plus profonde.


Nous commençons directement par une petite « butte » de quelques dizaines de mètres. Ces premiers pas m’épuisent. Pas très bon signe. Heureusement que nous arrivons vite sur une crête plus facile, où se succèdent quelques bosses assez supportables.


On attaque alors le fameux dôme du Goûter. Soit environ 500 mètres de dénivelé positif à grimper pour atteindre 4300m.


Ca va vite, ça va même trop vite. En tous cas pour moi. Chaque fois que la pente est un rien plus verticale je sens mon cœur s’emballer et j’entends ma respiration haleter comme un cocker qui vint de ramener un bâton. Vues les circonstances (altitude, 4h du mat’, nuit pas très réparatrice, …), je pense tout d’abord que c’est normal et j’essaye de trouver le bon rythme. Mais rien n’y fait. A chaque pied que je pose sur la neige, je rêve que Stéphane se retourne et nous annonce « une petite pause ». Je me sens extrêmement fatigué et ce rythme imposé par une cordée ne me convient pas du tout


La souffrance est donc quasi continue pendant cette première partie d’ascension. Chaque pas devient de plus en plus lourd, et je me rends compte que je ralentis sérieusement le groupe. Cette côte n’en finit pas. Il faut dire que l’on peut juste en deviner la profil par les halos lumineux des cordées qui nous précèdent, pour peu de ne pas les confondre avec les étoiles ! La direction est la même : c’est là-haut.


Cela fait un bon bout de temps que je rêve du break que l’on va faire au passage à 4300m. Au lieu de cela, Stéphane nous fait légèrement accélérer ( ?!) dans la petite descente qui suit, et ce juste avant d’aborder à nouveau une courte montée qui doit nous amener à l’abri Vallot à 4360m environ. Cet effort inattendu épuise les derniers restes de mon énergie.


La cordée de Paul et James a bien dû partir plus d’une dizaine de minutes derrière nous. Mais cela fait déjà un petit moment qu’ils nous ont rejoints, et je sais très bien qu’ils n’ont pas accéléré… Petit arrêt (enfin !) au niveau du refuge Vallot. J’essaye de ne pas m’effondrer en prenant appui lourdement sur mes bâtons. Des efforts exténuants, j’en ai vécu un bon paquet ces derniers mois, c’est sûr que quelques minutes vont me permettre de récupérer …


Je redresse la tête pour observer un instant Julien, James et Paul. Je m’attends à voir des visages marqués par l’effort, des grimaces à la hauteur de mes propres souffrances. Ce n’est pas du tout le cas, ils ont l’air d’aller très bien, … eux. C’est clair, je suis le maillon faible sur ce coup-là, et j’avoue que je n’aime pas ça du tout.


Je précise que la suite de ce récit n’est peut-être pas la réalité historique. Car à partir de cet instant-là, pas mal de choses sont confuses et mon cerveau à enregistré les évènements et les sensations en pagaille … On se remet en route, la cordée de Stéphane devant la cordée de Max. Nous sommes à l’attaque de l’arête des bosses et c’est clairement mon rythme de crapaud qui est imposé à tous. Ces quelques minutes d’arrêt ne m’ont absolument pas permis de récupérer, je suis complètement crevé, je n’en peux plus … je voudrais que chaque pas soit le dernier.


J’entends Juju m’encourager. Il doit me voir tituber et perdre l’équilibre quasi à chaque pose du pied au sol. Je ne sais même plus pourquoi je marche. Je redresse très rarement la tête, mais c’est pour la baisser aussitôt : cette fois le jour est levé et l’on aperçoit les pentes … et comme le sommet semble encore bien loin !


Après la grande bosse, c’est la petite. Mais tout va de plus en plus mal. On s’arrête enfin quelques instants, Max me pose « la » question : ça va ? Que voulez-vous que je réponde ? Je voudrais sourire et dire « impecc ! » mais je n’y arrive pas. Je me redresse alors un instant et mon regard qui croise les 5 autres est la plus éloquente des réponses.


Et s‘ils n’avaient pas encore compris la gravité de mon état, je complète l’information : je suis pris d’un petit hoquet. Cette petite irritation sur ma gorge a un effet particulièrement désagréable et très peu rassurant : mon estomac se retourne en 2 mouvements, et hop je vomis chocolat chaud devant mes pieds, puis zou je me retourne pour évacuer les 2 tartines derrière les talons. Vomir après un effort, je connais, c’est très gérable. Vomir alors qu’il me reste un bon 200 ou 250m de dénivelé, de plus de 4500m d’altitude, c’est beaucoup plus inquiétant.


J’essaye de ne pas regarder le guide, de peur qu’il décide de ne pas m’emmener jusqu’en haut. La possibilité de ne pas y arriver frôle mon esprit mais je l’évacue aussitôt. Tous les autres ont l’air de très bien s’en sortir, et l’idée que je ralentisse tout le groupe est presqu’aussi insupportable que la fatigue et la douleur. Malgré un cerveau au ralenti, une idée très désagréable me traverse l’esprit : les guides amènent, soit toute la cordée au sommet … soit personne ! Et il est bien sûr hors de question d’empêcher Juju d’arriver là-haut. Il faut donc ABSOLUMENT s’y remettre.


Dernière bosse. Le vent commence à souffler assez fort et mon visage gèle progressivement. Mais c’est bien moins désagréable que tout le reste. Les pas se font de plus en plus courts, et j’ai parfois l’impression de reculer … Plusieurs fois je suis à 2 doigts de tomber, et je pense me rappeler sentir la main ferme de Juju dans mon dos pour me maintenir debout.


7:20. L’arête sommitale. Je n’y crois pas vraiment, mais on vient de s’engager sur la dernière partie de l’ascension, cette crête est légèrement en montée et elle nous emmène vers le sommet tout proche ! L’axe de cette progression finale est pile poil vers le soleil levant que nous prenons en pleine figure. Il n’y a pas un seul nuage, les conditions sont vraiment parfaites.


4807m. Ca y est. Je parviens difficilement à me convaincre que nous sommes au sommet. Je suis dans un état second. Je voudrais pleurer mais je n’en ai même plus la force. Et puis de toute façon les larmes auraient gelé instantanément !


Il faut profiter de l’instant mais c’est difficile dans cet état-là. Le décor est magique. Nous sommes une quinzaine à nous partager quelques mètres carrés sur le toit des Alpes. La vue est indescriptible et j’essaye d’imprimer à jamais ces images dans ma mémoire. Il faut absolument immortaliser ces instants sur quelques photos. Nous en prenons quelques-unes, je devine même Juju au téléphone (et oui, il y a du réseau là haut !) … mais le vent nous refroidit très vite et pas plus de 5 à 10 minutes après notre arrivée il est temps de redescendre !


Il nous faut en effet encore descendre de 2800m de D- aujourd’hui ! Il est 7:30 et le petit train nous attend à 2000 à 15:45. Et oui, 8 heures de descente ! …


Dès que cela descend ça va mieux. Au fil des minutes puis des heures, je récupère progressivement mes facultés physiques et mentales. Et pourtant cette « désescalade » n’est pas toujours simple, parfois, même très technique … Je réalise aussi tout doucement que « c’est fait ! ».


Le repas du midi au refuge de Tête Rousse est très léger pour moi, (l’estomac n’est pas encore en plein forme, lui) mais enfin de retour à 3000m, tout va de mieux en mieux.


Le reste de la descente est encore émaillée de quelques anecdotes, la plus cocasse étant le déraillement de notre train à crémaillère et la petite sieste improvisée en pleine montagne !


Retour à Chamonix. Petit resto pour fêter ça (ça y est, l’estomac fonctionne à nouveau !) j’essaye d’éclairer mes compagnons de cordée sur toutes les souffrances ressenties au cours de l’ascension. J’essuie quelques vannes et autres moqueries bien méritées sur mes vomissements en altitude : c’est sûr, on me le rappellera encore pendant des années. Pas grave, on l’a fait ! Nous sommes arrivés tous les 4 là-haut, et la magie de ce moment ne nous quittera jamais. Merci Juju, Papy, Zoulou … Stéphane et Max de m’avoir traîné jusqu’en haut pour vivre ce moment unique.


Et de XI donc.

Depuis mes déboires de mercredi passé (jour de l’ascension), j’essaye de comprendre ce qui s’est passé. Mal aigu des montagnes ? Accumulation de la fatigue des épreuves précédentes ? Jour « sans » ? Je n’ai toujours pas la réponse, mais j’avoue que l’essentiel est surtout d’être passé au dessus et d’être arrivé malgré tout au sommet avec toute la bande !


Le bout du chemin est proche. Mais cet avant-dernier effort m’a coûté énormément d’énergie. Trois semaines me séparent du point final, à savoir le Marathon de Bruxelles, mais il va falloir sérieusement à me rebooster d’ici là.


Si je connaissais le dingue qui a concocté ce programme ! Ah, oui, c’est moi … ;-)

A bientôt,

Polo XI/XII

3 commentaires:

  1. yay ! bravo et vive la montagne! dommage de ne pas avoir pur en profiter autant que voulu. merci pour tous tes comptes rendus, c'est toujours très agréable de lire tes exploits !

    fingers crossed pour la marathon ;-)

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  2. bravo Polo !

    quels talents !
    - sportifs : on te savait cinglé, il n'y a plus aucun doute ! mais quelle machine, vraiment impresionnant.
    - ecrivains : tu sais comment te recycler si un jour la machine ne fonctionne plus aussi bien
    - humains : sacrée aventure. Merci tout simplement de la partager avec nous.

    Plus qu'un épreuve, Polo. De la petite bière par rapport à tout ce que tu as déjà fait. Barcelone était un peu un échauffement, Bruxelles sera un retour au calme. Tu peux le faire Polo : que la Force soit avec toi !

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  3. Apres un tel epreuve, on commence a comprendre l'adhesion des indigenes en divers pays,(par exemple Tanzanie et Mt Kilimanjaro), a la foi absolue que Dieu habite la haut. En ecoutant la silence tres pesante on sait, avec certitude, que notre monde est tres special. On desir a la foi partager ces moments tres fragiles, et les garder pour soi.
    Lyn Daly (sister of James Irvine)
    Cape Town

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