vendredi 10 septembre 2010

UTMB - TDS - CCC ? L'imprévu au programme de ce week-end un peu fou





(Je sais, je sais … mise à jour du blog un peu tardive … le ferai plus, c’est promis.)



C’est sûr, je le savais avant même le départ, cette 10ème épreuve s’annonçait comme particulièrement difficile: malgré le super boulot de Marlène et de Juju (Kiné et Ostéo de l’aventure), la fatigue des épreuves précédentes était encore bien présente et mon dos n’était pas dans le meilleur état possible … mais, bon, 11 jours à peine après l’Embruman, cela peut sans doute s’expliquer !



Mais par contre, excellente nouvelle, c’était à 4 que nous allions nous confronter à la montagne et à ses pièges ! En plus de mes fidèles acolytes des « Merzou gars » (Papy & Le Zoulou), Alain (« Saïmonne », déjà là pour la CCC 2009 et la Bouillonnante 2009 et 2010) complétait le quatuor.



Ouvrons une parenthèse. Pour essayer de comprendre au mieux l’enchaînement des évènements du week-end, résumons tout d’abord les courses prévues au cours de ce « week-end UTMB », considéré comme LE rendez-vous du trail mondial : 3 courses au programme (je ne vous parle pas de la PTL, ça compliquerait tout ! :-)) L’UTMB, soit un tracé de Chamonix à Chamonix, 166 km en passant par l’Italie et la Suisse. (Départ vendredi 27/8 à 18h30) La CCC (Courmayeur-Champex-Chamonix) soit 98km en passant par la Suisse, départ ce même vendredi mais le matin à 10h00. Et enfin la TDS (la nôtre ! Sur la trace des ducs de Savoie) De Courmayeur à Chamonix aussi … mais en passant par l’autre côté (Col du Petit Saint Bernard, etc.) 111km.Le départ de cette TDS devait être donné à minuit, donc après les 2 autres.



Nous voilà le vendredi et il me faut impérativement un maximum de repos avant d’affronter ces longues journées (et nuits !) d’effort … donc, sieste au programme de l’après midi du vendredi, re-sieste en début de soirée … Le repos est seulement perturbé par cette pluie incessante qui tambourine sur le toit de l’hôtel, mauvais présage.



Il est 22h30 environ lorsque nous nous préparons enfin pour le départ. Premier SMS de l’organisation reçu à ce moment précis: « Conditions atmosphériques catastrophiques, départ de la TDS retardée d’au moins 3 heures » … Première surprise. On se renseigne un sur le net et on apprend que l’UTMB a été « neutralisée » ( ?) aux Contamines… pas bon signe, ça !



Essai de re-pseudo-dodo jusqu’un peu avant 2 heures du mat’ … On se re-prépare, on est presqu’en route … re-SMS : « départ course TDS reporté à 10h du matin ; sur un parcours totalement différent » (qui ressemble à la CCC , en fait la 2ème partie du parcours de l’UTMB au départ de Courmayeur…) Sentiment assez mitigé, nous étions venu il y a plusieurs mois pour reconnaître le parcours, on s’y était donc préparé et voilà que tout change ! On apprend même via Internet (pourtant pauvre en info) que l’UTMB est définitivement ( ?) annulée …



Re-re- essai de dodo (mais la nervosité empêche un véritable repos …) Nouveau SMS vers 5h00 du mat’, incompréhensible celui –là (parlant de l’annulation de la CCC ??? et de navettes amenant certains coureurs de l’UTMB à Courmayeur dans les heures qui viennent …)



Je sais, c’est bien compliqué et pas vraiment compréhensible, tout ça. En fait ce fut exactement notre sentiment du moment !



Ce n’est qu’à 8h que nous étions enfin rassurés de notre participation à une course. La TDS était bien annulée aussi, mais nous étions autorisés à participer à la « course UTMB de remplacement » ! Un parcours auquel nous ne nous attendions pas, un timing complètement chamboulé. Sans le savoir, nous faisions partie de 1500 « heureux élus », à recevoir la possibilité de participer à cet UTMB-bis.



Au centre de Courmayeur ce samedi matin : un peu perdus et mélangés, des dossards bleus de la TDS, des dossards rouges de l’UTMB, tous un peu perdus et essayant de partager un maximum d’infos sur les évènements de la nuit … et jusqu’à la dernière seconde, des navettes déversent des concurrents (chanceux) sur la ligne de départ.



A 10h15, finalement, le grand départ est enfin donné. Ouf ! Et mieux encore: sous le soleil !


On en oublierait presque ce qui nous attend ! Mais après quelques centaines de mètres à peine, le retour à la réalité montagneuse est brutal : nous sommes au pied de la côte de Bertone, soit un dénivelé de 800 mètres à avaler sur à peine 4 km ! Assez violent comme mise en bouche. Et c’est d’ailleurs très rapidement le bouchon dans ce « single track ». Rien d’autre à faire que de « suivre » le rythme imposé, à la queue-leu-leu… A notre grande surprise, c’est James qui tire un peu la langue dans cette première difficulté. Le Zoulou est pourtant clairement le plus costaud d’entre nous, mais là, il peine à se mettre dans la course.



La météo est très convenable en ce début de course, il fait même chaud dans cette première ascension. Passage au refuge Bertone, puis parcours plus plat jusqu’au refuge Bonatti. De là, traversée à flanc de colline avant de descendre sur Arnuva. Il nous faut 3 heures pour rejoindre ce 3ème ravito, avec au passage une excellente nouvelle : la « barrière horaire » qui nous mettrait hors course est déjà bien loin derrière nous. Seul petit point gris, c’est le regard un peu hagard du Zoulou, pas encore tout à fait dans son assiette. Mais ne vous inquiétez pas pour lui, ça ne va plus durer ! ;-)



Arnuva, c’est le pied de la côte du Grand Col Ferret, soit là aussi 800m de dénivelé à prendre dans les dents en un peu plus de 4km. L’organisation nous prévient de « bien nous couvrir » (ont-ils reçu un coup de téléphone de ma mère ?), car il fait vraiment frisquet là-haut. Notre choix se porte plutôt sur un status quo vestimentaire, car dans une pareille ascension, c’est surtout d’avoir trop chaud que nous avons peur.



Hem, … il faut toujours écouter sa maman !



Au cours de la montée, le sol se fait de plus en plus meuble, puis la terre fait place carrément à de la boue … les grosses pluies de la veille ainsi que les participants de la CCC ont copieusement labouré le « chemin ». La pente est sévère mais c’est surtout le « climat » qui change au cours de l’ascension. D’abord une petite pluie, qui s’intensifie ensuite de plus en plus et qui se refroidit rapidement. Rajoutez un vent de plus en plus fort en se rapprochant du sommet pour devenir carrément glacial ! Ce sont des moments au plaisir limité ;-) Le dos courbé, les yeux mi-clos fixant le sol, la progression est assez périlleuse …



La suite tient carrément du film d’horreur de série B. D’abord tout le côté droit de mon visage est progressivement gelé. Puis je perds la sensation au niveau des mains, doigt par doigt, jusqu’à ne plus pouvoir tenir les bâtons … et malgré cela l’effort reste intense car la pluie qui ruisselle sur mon front fait couler le sel de la transpiration dans mes yeux ! Pas super drôle tout ça en même temps, surtout que tout le « team » vit la même galère...



Il faut faire quelque chose et vite si nous souhaitons ne pas finir nos carrières de trailers sous la forme d’(abominables) hommes des neiges sur la frontière Italo-suisse ! Arrêt de l’équipe à quelques centaines de mètres du sommet : Hop, une couche imperméable est rajoutée sur le corps, et zou, les gants sont enfilés tant bien que mal (plutôt mal d’ailleurs, pas facile à faire avec 10 doigts gelés !)



Pas le temps de profiter de la vue ( ?) au passage au Col, et heureusement pas de douaniers Suisses trop zélés pour nous obliger à nous arrêter au passage de la frontière. Il est temps de basculer vers la vallée en espérant vite se réchauffer.



Ho, ça glisse.



Ce devrait être une partie très agréable avec d’abord une belle descente et un loooong faux plat descendant vers la Fouly. Mais le sol est tellement boueux que chaque appui tient plus du patinage artistique que du trail classique. Autour de nous les triples Axel et autre « double boucle piqué » sont légion. (Bref, pas mal de chutes) Toute cette boue au milieu des cailloux et des racines, cela demande vraiment une concentration de tous les instants.



Nous nous en rendons bien compte dès ce moment-là : Faudra oublier les « descentes récup » jusqu’à Cham, et plutôt songer à entonner le nouvel hymne de circonstances : « la gadoue, la gadoue… »



Après 6 heures d’effort (et oui, déjà), nous voilà au ravito très accueillant de la Fouly. Nous avons retrouvé quelques couleurs et la sensation de la plupart des parties du corps (en tous cas les plus utiles, vues les circonstances ;-)) On ne néglige ni la nourriture, ni la boisson, et ce sans vraiment se presser, il se confirme que les barrières horaires avancent bien moins vite que nous et on a décidé d’en profiter !



A la remise en route, le retour à l’extérieur est un peu frais (on a retiré une couche pour garder des réserves pour le soir et la nuit !)Il n’est pourtant même pas 17h00 ! Et ce sera comme ça à chaque remise en route dorénavant.



La Fouly – Champex. C’est d’abord une bonne heure et demie de parcours facile, puis une belle petite côté pour se remettre en jambes. On croise quelques ravitos « sauvages » organisés par des enfants du coin, très sympa ! La montée vers Champex est par contre plus longue que dans mes souvenirs … c’est amusant de constater que des sensations peuvent être très différentes d’une année à l’autre.



Champex, Pichon city. (Private joke à l’attention de Lucio Pichon l’escrimeur, l’homme qui s’est arrêté 3 années de suite à Champex dans sa quête du Graal CCC … parait même qu’il aurait une chambre d’hôtel en time sharing dans le coin ! je sais, je suis une mauvaise langue. La preuve, cette année il a même été jusqu’à … Trient ! – Lucio, n’hésite pas à te venger, je suis prêt ;-))



J’avais un souvenir atroce de l’ascension suivante. Bovine ! Rien que l’évocation de le nom de cette côté ou « même les ânes ne passent plus » me fait frémir en me rappelant l’expérience de l’année passée : les énormes enjambées nécessaires pour se hisser pas après pas, les rochers, les arbres, mes jambes quasi impuissantes face à toutes ces difficultés, mon estomac retourné, la neige, le froid … bref, ce fut pour moi un véritable cauchemar en 2009 lors de la CCC.



Nous sommes donc (très) prudents dans les derniers kilomètres avant de l’aborder.



Dès le début de la pente, Papy donne le rythme et les 3 autres se blottissent dans sa foulée… Et puis … tout se passe très bien ! La pente est très sévère, les rochers glissent, les enjambées doivent être très amples … mais tout se passe bien. Le Zoulou (de nouveau en pleine forme, d’ailleurs) ne peut évidemment s’empêcher de nous dire : c’est ça Bovine ? Pas de quoi en faire tout un plat … Rien à lui répondre, il a raison, vraiment rien à voir avec le cauchemar de l’année passée ! Nous franchissons donc cette difficulté dans d’excellentes conditions …



La descente est un peu plus périlleuse, mais c’est toujours dû à ce sol épouvantable …



Vers 23h30 nous arrivons à Trient, dernière escale helvétique. Apparition très appréciée de Sainte Bernadette. Non, non, pas encore d’hallucination, c’est l’épouse de Papy qui joue le rôle d’assistance de luxe … et il faut avouer que c’est très appréciable ! La température extérieure a considérablement baissé et chaque ravito (au chaud) est suivi de quelques minutes bien pénibles lors de notre remise en route …



Plus que 2 montées !


Si je ne parle pas jusqu’ici de fatigue ou de difficultés majeures, c’est que sur ce point-là, tout va vraiment très bien ! Bien mieux qu’espéré quelques jours auparavant alors que je m’effondrais tous les soirs dans mon canapé malgré des journées passées à … récupérer ! Je commence à me dire que le bout du tunnel se rapproche et que ces XII travaux ne seront bientôt plus qu’une liste de souvenirs.



C’est toujours dans ces moments-là que cela se complique un peu. La montée de Catogne – Les Tseppes est abordée un peu vite au goût de mes jambes qui ne se sont pas encore réchauffées depuis notre sortie du chapiteau de trient. Dur, dur de se remettre dans le rythme après 13 heures d’effort. Saïmonne et moi tirons un peu langue, mais on s’accroche !



Les Tseppes, c’est « Stairway to heaven » (répétez plusieurs fois cette phrase, vous allez vite comprendre le jeu de mots idiot)



Toutes les descentes sont pourries sur le parcours, mais celle-ci c’est vraiment le pompon ! Des flaques, de la gadoue inextricable, des rochers trempés et des racines glissantes … pour terminer par un bain de boue sur la fin de la piste de ski de Vallorcine.



3 heures du mat à Vallorcine. Nous voilà de retour en France. Dernier grand ravito avant l’arrivée à laquelle on commence doucement à penser. Alain est un peu cuit mais il a fait du super boulot pour suivre jusque là. On rajoute tous une couche avant de sortir … mais cela n’empêche pas le froid de nous assaillir à la sortie de la tente. Nous passons à côté de grands feus, et l’envie est très grande de s’en approcher pour se réchauffer … mais on sait aussi que la sensation de froid sera encore plus pénible en s’en éloignant.



Il nous reste le très gentil Col des Montets … suivi de la terrible Tête aux vents !



Arrivés au col, notre regard est attiré vers une guirlande de lucioles en plein vol stationnaire. Ce ne sont pas de lucioles … c’est le ballet de dizaines de lampes frontales de trailers en pleine ascension de la Tête aux Vents ! Je dois presque forcer ma nuque pour l’orienter vers le zénith. C’est un véritable mur ! 900 mètres de D+, le bouquet final !



Mais une côte n’est pas l’autre. Je ne peux pas expliquer pourquoi, mais cette ascension que je crains beaucoup se passe particulièrement bien ! Je prends la tête du groupe et je me lance dans un rythme agréable ( !) et régulier. James suit facilement, Paul est un peu en retrait mais il garde aussi un œil sur Saïmonne qui arrive tout doucement à la fin de son réservoir …
Et dire que la CCC a tété arrêtée ici, 24 heures plus tôt … c’est vrai que le sol est encore détrempé, mais plus de traces des torrents d’eau et de boue qui dévalaient cette pente la nuit passée. Et tant mieux !



La fin de l’ascension est interminable (on croit chaque fois avoir rejoint le sommet … puis ça repart !) et une fois en haut, on déchante. La descente s’annonce vraiment « casse-gueule » ! Il faut se laisser « glisser » sur de gros rochers détrempés, trouver chaque fois un appui qui ne se dérobe pas trop, sans parler de la boue omniprésente entre les pierres, de ces mêmes pierres qui décident de glisser les unes contre les autres. Pas simple pour des guiboles en action depuis bientôt 20 heures.



La Flégère. Minuscule tente ravito perchée sur le sommet des pistes de la station. Un bon thé très sucré calme la très désagréable acidité qui reflue la gorge depuis quelques heures … cette fois-ci, c’est enfin la descente finale vers la ligne d’arrivée. Les chemins sont bien plus agréables que dans les descentes précédentes, c’est sûr c’est le moment de « profiter » !



Le Zoulou pète la forme. Papy a quelques petits bobos mais ça tient le coup. De mon côté, c’est le tendon rotulien qui est assez douloureux (tout ce dénivelé négatif avec des appuis qui glissent, faut pas chercher plus loin !) mais à part ça je me sens très bien. La petite lumière rouge de Saïmonne s’est allumée, il est « sur la réserve » et on va le laisser calmement terminer cette descente à son rythme.



Les derniers kilomètres sont presqu’agréables. Le soleil s’est levé (magnifique !), un énorme nuage de brume bouchait Chamonix, on observe sa dissipation en direct … il n’y a pas grand-chose d’aussi beau que la montagne !



Après un peu plus de 22 heures d’effort, les Merzou Gars en pleine forme franchissent la ligne de la course. (Et à notre grand étonnement nous recevons une veste de finisher « UTMB » ?!) Bon, ce n’était pas la course prévue, mais vues les circonstances nous n’allons pas nous plaindre. Tout c’est passé plutôt facilement et agréablement pendant la course … les problèmes, ce fut surtout … avant ! Alain nous rejoint un gros quart d’heure plus tard, au bout du rouleau, fourbu … mais ravi !



Côté bilan personnel, je sais qu’avec cet enchaînement délicat Embrun-Ultra trail je viens sans doute de passer le cap le plus difficile des XII travaux et que rien ne devrait plus m’arriver. Mais comme c’est toujours au moment où l’on ne s’y attend pas que cela arrive …



… Car ne me demandez pas de détails, mais quelques heures après la course, au cours de la sieste pourtant bien méritée, un faux mouvement me coince complètement la colonne lombaire ! Le lundi je ne suis quasiment plus capable de bouger, impossible de m’incliner ni de porter un poids de plus d’un kilo… le retour à Bruxelles est chaotique et mon état nécessite une intervention rapide de l’équipe de secours, Marlène et Juju. Suivent quelques jours difficiles qui expliquent le retard de l’écriture de ce récit. Quelques jours de doutes aussi…



Mais nous sommes maintenant le 9 septembre et ça va beaucoup mieux ! Et on y est presque …



Ce fut d'abord 9 jours de repos sportif complet (je ne savais plus ce que c’était !) avant de reprendre doucement la course. Ce n’est pas encore brillant, mais ça revient. Bref, ce petit contretemps va réanimer le suspense ! ;-)



La suite ?



Et bien il faut espérer que Madame le Mont Blanc se laisse enfin escalader au cours des jours prochains (départ à Chamonix ce dimanche, ascension entre le 13 et le 16/ 9) puis que mes pauvres jambes retrouvent suffisamment de rythme pour parcourir les 42 bornes du Marathon de Bruxelles le 10/10/10



Et puis … une année sabbatique !?



Polo
X/XII

3 commentaires:

  1. Bravo pour le récit et l'exploit. Pour le jeu de mot sur "Stairway to heaven", je suis partagé entre admiration et consternation...

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  2. Plus que 2 - oufti, encore un récit à couper le soufle. Cinglé du Ventoux ... je confirme, cinglé tout court :-)

    Vraiment pas jaloux du tout de ne pas avoir été avec vous (de toute façon, je serais bien incapable de faire la moitié du tiers du quart du huitième de ... etc ... de ce que tu fais). !

    Bravo pour tes exploits. A cette heure, tu es dans les environs de Chamonix - tu devrais y déménager, ce serait plus facile en tout cas pour les transports.

    que la Force soit avec toi Polo !

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  3. A force de dire que tu es formidable, tu vas finir par le croire :-)
    J'espère que tu n'en a pas plein le dos (oui je sais c'est facile). Mais tirer une bourre sur madame le Mont Blanc devrait te redonner la pêche pour Bruxelles, où on pourra fêter la quille.

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